[Sud-est] Les bidonvilles

Spoiler:

Lucille :
*Encore une journée qui commence bien : Tu te réveille enfin consciente, d'abord dans le noir à l'intérieur de ce qui serait sans-doute une benne à ordures, au milieu de poubelles, d'épluchures diverses et variés et d'os de poulets ou d'autres choses... Un bon coup sur le couvercle suffit largement à te faire sortir de cette boite.*

*Le soleil rasant, signe d'un début de matinée, finit enfin par te réveiller presque totalement, et seule et au milieu de rien tel un lendemain de cuite à la Very Bad Trip. Autour de toi, c'est le chaos, juste une immense décharge interminable, et de-ci de-là, collés aux immenses montagnes de ferrailles et d'autres choses aussi nauséabondes que diverses et variées et avariées, des espèces de gélatines fluorescentes dont la simple proximité semble chauffer la peau d'un être humain. Tu ne préfères pas savoir de quoi il s'agit...*

*Ton esprit maintenant : il est simplement totalement paumé, tu ne te souviens de rien après que XIV t'ai maîtrisé alors que tu lui as sauté à la gorge (outre bien entendu tout ce qui s'est passé avant : ton village détruit, la Triforce qui t'as sauvé, la bataille contre XIV et ses banshees...)
Outre tout ça, juste des flashs, des centaines de combats et de gens tués de tes propres mains, tu en as encore du sang séché sur celles-ci et tes vêtements déchirés et crasseux. Tes cheveux semblent avoir poussés d'une dizaine de centimètres, tu as perdu du poids et d'ailleurs tu es morte de faim et de soif, et en regardant dans tes poches, tu trouves un billet de 100$ froissé, et rien d'autre.*

*Quatre objectifs : manger, boire, prendre une douche, mais surtout, surtout : savoir ce qui s'est passé... Tu es en manque d'autre chose aussi, un manque de magnésium ou de quelque chose de spécial puisque ta vue tremble un peu, ou peut-être est-ce la fatigue...*

"Bordel mais qu'est ce que je fais ici...?"

Les premiers rayons du soleil lui donnent l'impression de lui transpercer le crâne, tout est trop lumineux, trop bruyant, trop odorant.
Il lui faut quelque dizaines de secondes pour m'habituer pleinement à l'environnement, reprendre ses esprits.

"Pourquoi je tremble comme ça ? est-ce qu'il fait froid ?"

Elle sort de la benne ou elle se trouve, mais ses jambes semblent la porter difficilement. Et là aussi elle a besoin d'un temps.
Ses vêtements sont en charpie, imbibés de sang. Pas le sien, et en quantité. Ils semblent se souvenir de bien plus de choses qu'elle.
Lucille ne comprend plus du tout ce qui se passe.

"Comment j'ai pu passer du labo de l'autre monstre à ici ??"

Un premier flash, elle frappe un homme au visage, son crâne n'est plus qu'amas de viande et d'os broyés. Elle frappe quand même, encore et encore.
Ses jambes fléchissent et elle tombe au sol.
Elle a beau faire tout ce quelle peut, impossible de se souvenir de quoi que ce soit.
Elle a quelques cicatrices en plus. Un abîme son tatouage, et ça, ça la met en rogne. Mais ça ne l'aide pas.

Elle se lève à nouveau, sa tête tourne, elle a la nausée. Mais parvient cette fois à rester sur ses jambes.
Elle regarde alentours si quelqu'un est là, présent.

Nombreux sont les "rats", ces enfants des bidonvilles qui se nourrissent dans les décharge. Un a peu être vu ce qui s'est passé.
Un DOIT avoir vu, forcément ! Elle doit savoir ce qui lui est arrivé !

Elle s'engage et fait un premier pas, ses jambes sont molles, comme du coton. Elle manque de tomber à nouveau, mais s'appuis sur la benne pour rester debout.
Tous ses organes semblent être en vrac. Si elle avait mangé, elle aurait surement vomi.
Mais elle meurt de faim et de soif.

Sa vu est brouillée, elle n'est même pas sûre d'être pleinement consciente, mais elle doit savoir, et elle doit manger.
C'est donc en titubant que Lucille commence à parcourir la décharge, à la recherche de quelqu'un qui pourrait lui en apprendre plus, tout en cherchant quelque chose à avaler.
Ou mieux : la sortie, dehors il y aura forcément quelque chose de comestible !

*En marchant un peu, tu vois des traces de sangs et quelques cadavres de "rats humains" comme tu sembles si bien les décrire, ce qui est effectivement ce qui s'en rapproche le plus... L'un d'eux, un gamin chétif et chauve semblant pleurer une autre fille morte t'as vu et n'ose même plus bouger tant il est tétanisé de peur... Il n'arrive même pas à parler. L'un d'entre eux, quasiment le même d'ailleurs mais en un peu plus grand t'as vu et s'enfuit vers ce qui ressemble à une cabane faite avec un peu tout ce qu'on a pu trouver...*

*Il y en a quelques autres des comme lui dans les environs, ils sont six ou sept en comptant bien, d'abord ils se planquent... Puis l'uns des plus "vieux", à peine âgé de 12 ans s'approche prudemment, avec tout le courage dont il était capable malgré qu'il bégayait sévère.*

-"Ils... Ils ne sont plus avec vous? ... Ils ... Ils vous ont... Ont vraiment lâché et laissée pour morte ici? Il n'y a plus personne hein? ... C'est pas pour encore nous faire peur? ..."

Lucille reste un premier temps bouchée bée devant le maccabre spectacle.
"Tueurs d'enfant..."

Un premier flash, l'Eisenadler, dans son village abat un enfant qui tente de s'enfuir. la balle le fauche dans le dos. Elle avait joué avec quelques fois, avec Keira. Il gisait mort, quasiment coupé en deux.

Lucille secoue la tête et un second flash, plus proche de l'image subliminale la frappe.
Son poing s'écrase sur la trachée d'un jeune homme. Une gerbe de sang gicle de sa bouche. Elle jubile.
Elle n'a toujours pas mangé, sinon elle aurait vomi.

"qu'est ce qu'ils m'ont faits, ai-je tué des enfants aussi ?"

L'enfant la dévisageait, terrifié, attendant sa réponse.

"Je sais pas... Je crois pas."

Ses jambes peinaient à tenir Lucille debout, et sa tremblote allait commencer à se voir. Elle plante ses pieds bien au sol, et s'appuie sur le premier support venu.

"Il faut que je mange, il faut que je boive, il faut que je sache..."

L'enfant ne semble pas savoir lequel de ses yeux regarder. Il n'a même pas l'air sûr d'avoir raison de regarder ses yeux... Mais elle a l'habitude. Il regarde le bleu. Le bleu est froid et semble lire en vous.
Il met mal à l'aise...

"Je n'ai pas l'intention de vous faire de mal. J'ai besoin de manger... Et j'ai besoin de vous poser des questions aussi. Vous devez savoir où on est à l'abri ici non ?"

*Le plus vieux gosse tentait de se calmer un peu, les autres voyant Lucille de toute façon trop faibles commençaient à sortir de leurs cachettes... Il y en avait beaucoup plus que six ou sept, ils étaient le double en réalité, une quinzaine, sortant même des ordures, des fois avec des trucs à manger... Enfin... Si ça se mangeait...*

-"T'es pas d'ici toi..."

*Fit toujours le "courageux"*

-"Les "Gobeurs" mangent tout ici la nuit... Enfin tout ce qui a de la peau... C'est dur de vivre ici, alors on se protège dans nos cabanes... Il n'y a rien à part les gobeurs, et nous... Et ces espèces de méchantes femmes en blancs qui sautent et qui font des cris qui font peur..."

*Il pencha la tête sur le côté.*

-"Pourquoi t'es ici madame?"

"des femmes qui sautent et font des cris... les mêmes ?"

Lucille s'entendit réfléchir à voix haute.
"Des banshees...XIV"

Lucille revit les banshees, entendit leur cris. se revit abattre d'une d'elle, lui faisant exploser la tête.
Puis XIV...

"J'avais un fusil... à mains nues c'est autre chose..."

"Je cherche quelqu'un..."
Juste ces quelques mots, Lucille eut l'impression de trop en dire.
Elle se ravisa, reprenant peu à peu ses esprits.

"C'est pas vos affaires... Vous... vous avez vu ceux qui m'ont amené ici ?"

Elle sentit ses jambes fléchir à nouveau, manqua de tomber.
"Je dois manger..."

-"Tu cherches qui madame? ... Il n'y a rien ici..."

*Ces pauvres gosses semblaient désespérés, paumés, chétifs et ne survivaient que parce que leurs derniers instincts le leur permettait. Mais quelque chose attira leur attention, au loin, un son de vrombissements aériens et de bips électroniques se fit entendre, et quand on levait la tête, une sorte de gigantesque sonde ouvrit une trappe immense de bien une vingtaine de mètres cubes afin de créer une nouvelle montagne de déchets... Voilà donc comment le Secteur Z se créait.*

Un gamin : -"Ouaaiis ! Encore des trucs ! Y aura peut-être à manger !"

Un autre : -"Ho noonn... Ils ont tout lâché sur ma maison, ça fait la troisième fois... Pfff..."

Encore un autre : -"C'est pas grave Triss, on t'en fera une autre de maison !"

Le plus grand, qui parlait à Lucille : -"Oui mais si on les as vu, ça veut dire que les adultes aussi... Et ils vont encore nous taper dessus..."

Le premier gamin enthousiaste : -"Mais non regarde ! On a une adulte nous aussi..."

Le deuxième, réagissant : -"Mais ça veut dire qu'elle va aller avec les autres adultes et nous taper dessus ! ..."

*Puis ils commencèrent de nouveau à se sentir mal, à ne plus savoir que faire et à désespérer, les plus petits se mettaient à chouiner et à se réfugier de nouveau dans leurs cachettes de fortune.*

"la ferme, la ferme, la ferme..."

"LA FERME !"

les chouinement cessèrent.

"Ok les mioches, je vous aide, mais vous devez m'aider aussi..."
Les nerfs semblaient l'aider à tenir debout. Elle se sentait passablement plus en forme.

"Je dois savoir comment j'ai atterrit ici, et pourquoi !? bordel ! Il DOIT y avoir une raison !"
"Bordel il y a forcément un raison !!"
"Les rats comme vous êtes doués pour fouiner non ? Alors si je vous aide, je veux que vous fouiniez pour moi ! Que vous me disiez tout ce qui se passe dans ces putains de bidonville".

Elle se crispa quelques secondes. Elle se vit tordre le cou d'un homme, elle vit la terreur dans ses yeux avant sa mort. Elle avait aimé ça.

"Si c'est d'accord filez moi n'importe quand qui se mange, et à boire, que je reprenne des forces sur la route..."

"vers où je vais là putain... Je dois retrouver Keira !"

*Ils se tétanisèrent au cris de la jeune femme, se demandant d'ailleurs comment une fille aussi chétive pouvait crier aussi fort, mais il y avait un autre problème en revanche... Les gamins recommencèrent à se planquer, le plus grand, celui de 12 ans, traîna Lucille sous des espèces de ponts de déchets.*

-"Nous on naît ici, presque... On ne sait pas comment tu as atterrit ici madame, ni les adultes ... Mais ils nous ont entendu, c'est sûr..."

*En s'approchant du nouveau tas d'ordure, toujours en passant par des espèces de passages secrets à l'odeur insupportables mais dont les mioches étaient habitués, on pouvait voir quelques "adultes", des gens un peu plus grands, crasseux et les cheveux en général longs et gras, de véritables clochards puants et aussi morts de fin que Lucille, tenant pour la plupart des barres de fer, des tessons de bouteilles ou n'importe quels objets contondants. Certains fouillaient pendant que d'autres surveillaient.*

L'aîné des gosses : -"Allez... On y va..."

*Il fit un signe et les "rats" se mirent enfin en action.*

Mioches-rats :
Discrétion :
Résultat :
1D20 : 3
1D20 + 4 : 7

Méchants clodos :
Observation :
Résultat :
1D20 : 8

*L'uns des adultes semblait avoir entendu du bruit, il s'y dirigea, c'était vers Triss, celui dont la maison s'était faite écraser trois fois, décidément, c'était un peu une victime ce pauvre garçon... Mais il n'était encore pas très loin de Lucille et le type était seul, elle pouvait largement intervenir, et aussi faire diversion, les autres gamins semblaient pas trop mal se débrouiller dans l'ensemble...*

"Tueurs d'enfants..."

La haine monte... Et la haine est un moteur, du moins celui de Lucille

Elle sort de sa planque et avance vers lui rapidement, lance un premier coup de poings, doigts tendu, vers les yeux de son adversaire (1D20+1 : 18), pour, dans un second temps lui tordre poignet de la main tenant l'arme, jusqu'à le lui briser (1D20 + 2 : 12).

"Donne moi un combat, un vrai !"

Sans se l'avouer, le sang bouillonnant dans ses veines et le perspective de faire couler celui de son opposant l'excitait au plus haut poing.

Esquive :
Résultat :
1D20 : 13
1D20 + -3 : 10

*Bien qu'il semblait assez au taquet, il ne s'attendait en tout cas pas le moins du monde à se retrouver contre une nomade qui sortirait de nul-part pour lui mettre le poing dans la tronche, trop occupé sur le moment à essayer de se concentrer sur le gamin qu'il allait shooter. Il se prit le coup en pleine poire, pile entre les deux yeux et assez pour lui montrer des étoiles de toutes les couleurs, et entre-temps son poignet fit un 360° sous un bruit de craquement assez désagréable qui lui arracha un hurlement "clodotesque".*

-"WWHEEEUUHHAA-MAAAIISS-AAAAIIEEEUUHHH !!!"

*Ce qui alerta les autres qui se retournèrent un peu plus loin. Ils lâchèrent ce qu'ils avaient trouvé et partirent à la recherche de leur collègue, ce qui laissait le loisir aux gamins de se servir.*

Uns des autres : -"Bweeuuh Jean-Mi? Bah pwourquoua tu gueules comme ça Jean-Mi? T'as tombé?

"Un ça va, mais bordel pas tous, pas dans mon état... bougez vous les mioches !"

Lucille lui lance un dernier coup, aussi puissant que possible, dans la carotide (1D20 + 1 : 5...), pour tenter de l'empêcher de répondre, avant de courir se planquer à son tour, pendant que les gosses ramassent les vivres.

*Les gosses faisaient ce qu'il pouvait avec leurs petits bras, ils tentaient simplement d'en ramasser le plus possible sans réellement rien oublier. Le coup un peu trop faible n'avait pas suffit à assommer le clochard, mais il avait déjà de toute façon sacrément mal au poignet. Lucille se planqua à temps avant que ses collègues n'arrivent. Trois autres types comme lui, ni plus ni moins, dont un avec une casquette de marque de soda, l'autre des dreads et l'autre encore un peu plus vieux que les autres qui boitait un peu.*

Le vieux : -"Bweuhaalors Jean-Mi? Qu'est-ce tu branles? C'est les chiards qui t'ont fait ça?

Jean-Mi : -"Vindiou d'bordel dediou ! Les chiards ont une donz' avec eux ! Elle vient d'me péter eul'poignet, Gérard !"

Mec à casquette, tenant fermement sa baramine : -"Wheuhaa elle est où c'te gonzesse que j'la baaaaaiiise !"

Le dreadeux, qui lui semblait un peu plus jeune, moins clochard et un peu plus lucide que les autres, bien qu'il semblait avoir eu l'habitude du crack ou d'autre chose comme drogue (quoi qu'en ce moment, il ne doit sniffer que ce qu'il trouve, ce qui explique son gros strabisme.) Il était armé d'une sorte de grosse clé à molette devant servir à serrer des boulons gros comme un poing :
-"Gérard, Lucien, occupez-vous de Jean-Mi... Si la "donz" revient, buttez-la, à trois vous devriez y arriver quand-même... Si elle est avec les mômes, j'ai l'impression qu'il s'agissait plutôt d'une diversion, je vais remonter foutre les boules à ces p'tits cons, et les défoncer !"

*Et il remonta la pente de déchets quatre à quatre, marmonnant.*

-"Putain... On s'est fait avoir comme des bleus... J'me demande encore c'que j'fous avec de pareils bolosses... M'enfin pas l'choix ici..."

*Lucille pourrait le rattraper, même si pour ça il faudrait passer au travers les trois autres mais ils semblaient tellement préoccuper à savoir comment un poignet pouvait se tordre de la sorte en engueulant un Jean-Mi qui hurlait à chaque fois qu'on lui touchait la main pour tenter de la remettre en place et l'engueuler pour qu'il arrête de gueuler, que le reste du monde ne semblait plus exister... Le dreadeux semblait affligé, mais assez énervé surtout...*

*Le gamin, qui s'était re-planqué dans la même cache que Lucille tira timidement sur son débardeur déchiré alors qu'il se blottissait contre elle, apeuré.*

-"C'est le monsieur avec des tresses... Il fait peur et il est pas gentil, il cri beaucoup en cassant beaucoup la tête de nous..."

"Putain, il fallait qu'il y en ait un lucide... Bordel !!"

"Lâche moi toi... et bouge pas d'ici !"

Lucille sort de sa planque à nouveau et fonce sur les deux clodos.
Dans l'élan elle frappe de toute ses force avec son pied la jambe qui boite du plus vieux des deux (1D20+1 : 19), avant d'envoyer un coup de genou le plus puissant possible dans les couilles de celui à casquette (1D20+1 : 13).

"Il est où l'autre fils de pute !!"

"SALE FILS DE PUTE ! RAMENE TOI ! QUE JE TE FASSE LA PEAU COMME A TES POTES !!"

"Le bruit des os qui craquent, la chaire qui s'écrase, le sang, j'en veux ENCORE !!"

Après avoir attiré son attention, Lucille se précipite vers le dernier, celui aux dreads.
"gaffe, ce bâtard a l'air plus dangereux"

*Encore une fois, les clodos ne voient rien venir... Le vieux Gérard se retrouve à hurler sur sa jambe à présent retournée au même titre que le poignet du collègue après le coup, sans-doute brisée d'ailleurs, tandis que Lucien se fait exploser les valseuses et se retrouve recroquevillé en quatre au sol. Les cris et hurlements font vivement se retourner le dreadeux, quasiment en haut de la montagne de déchets...*

Coup de grosse clé à molette
Résultat :
1D20 : 20 CRITIQUE !
1D20 + 4 : 24
Aiiieeee... T__T ça va faire mal...

*...Et Lucille se prend un rapide et dangereux revers de tête de clé directement dans les tempes qui lui explose l'arcade sourcilière et la fait dégringoler la pente aux pieds des autres clodos qui tentent de reprendre leur souffle.*

-"Connasse ! Ma mère est peut-être une pute mais au moins elle est pas dans ce putain de secteur de merde, et c'est pas mes potes !"

Lucien (parlant bizarrement d'une voix aigus maintenant) : -"Beuh comment ça on est pas tes potes?"

Dreadeux : -"Même pas capable de retenir une putain de pisseuse ! Vous êtes trois et armés, bande de blaireaux ! Occupez-vous d'elle !"

Gerard : -"Hé tu nous parles pas comme ça, Lars ! C'est grâce à nous si t'es encore en vie !"

Dreadeux : -"La peau d'mes roupettes ouais... M'enfin je m'en balance, pétez-lui la gueule une fois pour toute, on discutera après, pas le temps là..."

*Et Lars s'enfuit vers les "nouvelles ressources", préférant du coup tenter d'intercepter les gamins qui auraient pris des semblants de vivres.*

Méchants Clodos :
Agripper :
Résultat :
1D20 : 8
1D20 + -2 : 6

*Ils semblaient tout de même avoir du mal à saisir Lucille, faut dire qu'ils n'étaient pas très adroits, ni très en forme...*

... Pendant ce temps ...

Kagema :
*L'énorme sonde-benne qui a jeté le dernière montagne d'ordure, en fait, tu es dedans... La chute a été tellement douloureuse qu'elle te réveille, pourtant, tu es en vie, juste coincé sous des kilos et des kilos de déchets nauséabonds... Tu n'as évidemment aucun souvenir de ta dernière nuit... Ha si... Une cliente, assez riche, avec qui tu as passé une super nuit d'ailleurs... Mais visiblement pas un très bon réveil, et vu où tu finis maintenant, elle t'en voulait vraiment... Mais pourquoi? ... On a sans-doute dû te droguer et te jeter dans une poubelle comme un vulgaire déchet... Toi par contre, tu es à poil, dans tous les sens du terme.*

Uns des gosses : -"Hé, v'nez voir ! Y a un monsieur encore vivant dans le tas... J'vois une main bouger..."

*Ils tentèrent de la tirer mais avaient du mal avec leur petite force de mouches, et Lars arrivait à grands pas pour leur mettre une grosse déculotté à coup de clé en ferraille...*

"Putain de fils de pute, je vais le buter"

Sa tempe la lance, l'impression de sentir son coeur y battre.
Elle sent ses cheveux, mêlés au sang, collés à son visage.

"Je vais me le faire... putain... LACHEZ MOI BORDEL !!"

Visiblement, ils ne s'attendaient pas à ce qu'il lui reste autant de ressource.
Puis Lucille commence à ce débattre.

"LACHEZ MOI PUTAIN OU JE VOUS CREVE !!"

Son regard est comme possédé. Elle a soif de sang.
Flash. Elle se voit, elle se prend un coup, puis met ses mains dans la bouche du type, et lui arrache la machoire d'un coup. Le sang gicle en abondance. Elle aime ça.

"Je vais le buter, je vais le buter, je vais le buter..."

Une chute … un coup au flanc … aux jambes … une pluie d'objet … des douleurs multiples … enseveli ses des déchet nauséabond … c'est pas vrai on est déjà mardi ?

Kagema était dans un état piteux, souffrait de tous son corps et avait du mal à respirer. Il tenta de se débattre mais ses muscles étaient encore anesthésié, et avaient du mal de répondre.

C'est alors qu'il entendit des mômes crier pas trop loin de lui. Il n'avait pas pu comprendre ce qu'il disaient mais sentaient qu'ils tentaient de tirer, s'agrippant à ce qu'ils pouvaient mais s'y prenaient comme des manches. Kag se débattu, autans pour qu'ils arrêtent de lui faire mal que pour sortir des décombres et réussi tant bien que mal a s'extirper du monceau d'ordure, a coups de pieds et de main en rampant précautionneusement sur le tas d'ordure

Il grommela un remerciement incompréhensible en direction des gamins et s'assit. Il avait la tête qui tournait, les muscles endormis, l'estomac retourné, mais dans l'ensemble tout allait bien. Il retira un emballage de Kiri collé sur son épaule, et secoua la tête pour faire tomber les épluchures pourries de carottes de ses dreads.

Quand il réussit enfin a voir les mioche qui l'entouraient il se rendit compte que sa peau noire était complètement à découvert, qu'il était assis sur un gros tas de déchet, les cuisses écartés, l'entre jambe pendant mollement, et qu'un mec menaçant arrivait dans sa direction brandissant une clé en ferraille contre les enfants qui le fuyait, en hurlant des insanité. Le bruit de sa voix résonna un temps dans les oreilles de Kagema qui protesta.

-Calme mec, pas si fort !

Il tourna la tête à la recherche de ses fringues ou de quelques possession lui appartenant. Mais il n'avait que peu d'espoir. Il était dans la Zone. Comment avait il pu se retrouver dans ce foutoir.

Sa cliente étaient une riche dame, de l'argent facile avec une de ces salopes frustrés habituelles, il avait pu en faire ce qu'il voulait, toucher au but plus d'une fois, et finir par voir les traces d'un boulot bien fait… Mais comment cela s'était fini il n'en avait pas idée. En tout cas il avait été drogué. Il fut heureux que le mélange avec l'excitant qu'il prenait pour son job n'avait guère fait plus de dommage que ça.

L'autre homme approchait dangereusement, il avait également des Dreads, moins soignée, mais présente. Kag ne voulait pas d'un affrontement mais se préparer quand même à bloquer un éventuel coup et à désarmer l'homme.

Lucille :
*Les clochards ne veulent visiblement pas te faire chier et tu leur fout une frousse bleue, ils fuient... Mais Lars ne semble pas t'entendre et arrive l'air menaçant devant encore un autre dreadeux, un peu plus black et semblant, lui, plus dans la même situation que toi, nu comme un vert.*

Kagema :
*Les gamins fuient, les mains chargées de plein de trucs, le type aux dreads et au strabisme avec sa grosse clé à molette comptait bien s'en servir et ne semble pas calme du tout.*

-"Hors de mon chemin ! Tafiole !!!"

Coup de clé
Résultat
1D20 : 9
1D20 + 4 : 13

Revers de clé
Résultat
1D20 : 15
1D20 + 4 : 19

Lucille ignore totalement les clodos terrorisés et part en courant vers Lars, bien décidée à lui faire la peau une fois pour toute.

"Il se permet de m'ignorer ce batard, pour aller frapper... ça ?!"

Lucille profite qu'il soit occupé avec le mec à poil pour l'attaquer dans le dos.
Sa clef à molette est encore en l'air lorsqu'elle porte son premier coup. Elle profite de l'élan pour frapper Derrière son genou (1D20 + 1 : 12), avant de saisir le bras portant l'arme et de tordre son coude dans le but de le briser (1D20 + 2 : 18).

"Je vais te réduire en bouillie fils de pute... t'aurais jamais dû t'en prendre à moi !"

Puis Lucille ramasse la clef à molette, et vient s'agenouiller au dessus de lui, les genous sur ses épaules.
Elle prend une grande inspiration et se surprend à sourire.

"du sang..."

Elle lève la clef au dessus de sa tête, puis commence à frapper

"jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien..."

Elle jubile, ça dépasse l'excitation. Elle AIME ça, elle prend VRAIMENT son pied.

L'abruti ne voulait rien d'autre que de frapper. Bête et aveugle il avait asséné deux coup violent à Kagema qui avaient claquer contre sa peau nu. Le premier coup, Kagema encore ralentit par les drogue n'eut pas assez de réflexe pour le bloquer viens cogner son flanc déjà amoché lui arrachant un son entre le hurlement et le grognement. Pour le deuxième coup il se protega de ses deux bras, sans autre succès que celui de s'amocher les avant bras.

Puis une furie s'était jeté sur son assaillant. Une folle qui s'acharnait contre l'homme avec férocité, jusqu'au sang et plus loin encore.

Kag se leva, s'éloigna en tenant son flanc endoloris de quelques pas, retomba mollement sur ses fesses dans un endroit pas trop sale, et admira mademoiselle continuer de ruer l'homme de coup. Pendant se temps il se massa son flanc pour faire passer la douleur. D'un coté, il ne sentait rien de casser, de l'autre, il aurait une très sale marque sur son corps, et ça il pouvait pas se le permettre. Mais pour l'instant, l'heure n'était pas à ça. Il se retrouvait sans papier en zone Z, et ça il ne pouvait pas se le permettre. il devait prévenir la succube au plus tôt, afin de pouvoir que l'on vienne le chercher, ou au moins récupérer un laisser-passer.

Mais comment faire ? Il devait d'abord savoir où il était, et connaitre les secteurs les plus proches... Il devait y avoir l'accès à un secteur X non loin. Les gamines qui survivraient içi l'apprendrait assez tôt, et la demoiselle qui frappait avec tant de violence le cadavre devait le connaitre.

-Je pense que vous pouvez vous arrêter maintenant, cet homme ne risque plus de riposter.

Il se demanda si il avait bien fait de l'interrompre, puis il leva les mains pour montrer qu'il n'avait pas d'arme, qu'elle en craignait rien de lui.

-Je veux juste savoir où je suis !

*Lars ne pouvait en effet pas riposter, pissant le sang avec le crâne bourré d’hématomes et les lèvres explosées, son corps dégringola la pente d'ordures. Les gamins regardèrent Lucille, bouche bée, ne sachant pas trop comment réagir, il s'éloignèrent en courant avec quelques "provisions" d'épluchures et de bouffes à moitié vide ou périmé, mais on ne semblait se nourrir que de ça ici.
Au moins Lucille s'était débarrassé de leurs tortionnaire pendant un temps, mais ils n'avaient pas l'air non-plus de s'enfuir, on pouvait largement savoir par où ils partaient, à savoir un peu plus vers l'ouest.*

Lucille et Kagema :
*Vous êtes maintenant seuls, et vous avez tout le loisir de vous expliquer. Lucille, vêtements déchirés et du sang séché plein le débardeur et plein les mains, assez chétive mais teigneuse et ayant envie de massacrer tout ce qui bouge, assez intimidante et flippante...*

*Kagema, un black dreadeux assez charismatique, semblant aussi paumé qu'elle mais surtout nu comme un ver...*

"Mort...?"

Lucille laisse sa tête tomber en arrière. Ses cheveux mêlé au sang de son arcade reste collé.
Elle laisse le soleil réchauffer son visage, inspirant profondément.

"pourquoi m'en suis-je pris à ce type déjà ... ?"

Elle resta quelques secondes ainsi, la tête en arrière, les yeux fermés.
Son coeur palpitait encore, comme si elle avait tout juste jouis. C'était comparable.

"je lui ai fais la peau, sans même comprendre pourquoi... Et... C'était tellement BON !"

Elle planait... littéralement.
Quelqu'un lui adressa la parole, elle n'entendit qu'un son, ne prêta pas attention aux mots.
Mais cela suffit à la tirer de son extase.

"J'en veux encore..."

Elle ouvrit les yeux doucement, et pencha tout aussi lentement sa tête vers son interlocuteur, encore aveuglée par son bain de soleil.

"Pourquoi j'ai fais ça ? ..."

Ses yeux se posèrent sur cet homme, assez grand, à première vue une ressemblance avec celui qu'elle venait de massacrer. Mais sa vue s'éclaircissant, il était plus bel homme, si c'est votre genre. Il ne louchait pas non plus. Et il était nu. Entièrement nu. Cela ne semblait pas le déranger.
Non, en fait seules les couleurs de cette silhouette étaient similaires.

Il leva les mains pour montrer qu'il n'avait pas d'arme.

"Ce n'est pas une menace..."

Il lui adressa la parole à nouveau :
"Je veux juste savoir où je suis !"

Lucille, tout en continuant de le fixer, se mit à rire. Nerveusement.
Elle pencha sa tête en arrière et rit à gorge deployée.

"HAHAHAHahaha... ha... haaaaaaaaa"

Son rire cessa net.
Elle prit appuis sur ses genou pour se relever, tituba légèrement et reprit son équilibre.
Elle jeta un coup d'oeil aux alentours. Les rats s'étaient planqués, mais ils n'étaient pas loin.

"J'en sais rien... Secteur Z, les bidonvilles... Dans la merde... Je suppose".

elle jeta un oeil au type nu.
lui montra de la tête le corps de Lars, méconnaissable.

"tu devrais lui taxer ses fringues... "

Elle essuya ses mains sur son débardeur. Il était déjà imbibé de toute façon.

"Pourquoi j'ai buté ce type putain... pourquoi j'ai AIMÉ ça putain !?"

Elle senti le picotement à son arcade. et sa tête commençait à tourner. La faim, la soif, la perte de sang.
Elle regarda de nouveau autour d'elle, voir il elle voyait les "rats".

"putains de mioches... s'ils mont entubée..."

"HEY LES MIOCHES ! C'EST FINI, PLUS RIEN A CRAINDRE !"

Lucille attendit quelques secondes avant de s’asseoir. Elle porta la main à sa plaie. C'était douloureux.

"Bordel..."

Folle, instable, voila ce qui semblait décrire le mieux la demoiselle. La sauvageonne avait quelque chose de dangereux, d'indomptable, d'attirant en somme, si on aimait ce genre.

Le rire qu'elle lança a sa question était loin d'être charmant, mais ne vexa pas Kagema, de même que ces frêles indications. Elle ne fit que pointer les évidences, sans rien ajouter qu'il ne savait déjà, mise a part pour les fringue. La nudité ne le gênait carrément pas, mais il était vrai qu'il serait plus hygiénique de mettre des vêtements sur son dos.

Elle hurla vers les gamins, et Kagema sentit les son raisonner dans sa tête. Il n'était toujours pas remis des drogues qu'on lui avait injectés.

-Gueule pas comme ça, comment veux tu qu'ils différentient quand c'est fini de quand ça l'est pas si tu gueules pareil ?

Il se leva et alla inspecter le cadavre à la recherche d'un vêtement ni couvert d'urine, ni couvert de sang …

-Dégueu … Juste … Dégueu ! Indique moi le secteur X le plus proche, et je t'emmerde plus. Je suis ici par erreur, j'aurai jamais du y atterrir..

Lucille leva la tête vers le grand black à poil.
"Je t'ai dis que je savais rien... J'ai une gueule à être une pute ?"

"viens te battre ! J'en veux encore"

Elle fit un effort pour se lever, ses jambes tremblaient, elle se sentait lourde.

"J'ai pas la moindre idée de ce que je fout ici ok ? Maintenant si t'as rien à bouffer fout moi la paix tu veux ?"

En tentant de se lever elle tituba, et dû poser un genou au sol.
Elle prit appuis dessus pour se relever.

"ils foutent quoi ces mioches, faut que je mange un truc là..."

Sa tête pesait une tonne et tournait de plus en plus.

"Et merde..."

Il posa ses mains sur ses jambes, ses cuisse, ses hanches, son torse …

-Non, j'ai pas de bouffe sur moi.

Il la regardait s'éloignait, un sourire moqueur aux lèvres. Elle essayait d'avancer mais se ramassait à chaque pas, et après ce qu'elle avait fait au clodo, les gamins n'étaient guère pressé de revenir lui parler.

Elle n'irait pas loin, et ne connaissait pas le coin, mais apparemment, elle avait établi un premier contact avec les enfants rats de la zone. Peut être que si lui réussissait a rétablir le dialogue, il pourrait en profiter pour en apprendre davantage. Ainsi il se leva, et avança en direction de la demoiselle titubante, tout t'en appelant autour de lui.

-C'est bon les enfants, elle s'est calmé, vous voyez …

Il était maintenant a juste un mètre d'elle.

-Et moi, j'ai pas d'arme, pas de force, ni de fringue et aucune intention de vous faire mal. Venez ! Il n'y a plus rien a craindre pour le moment. Surtout si on reste tous ensemble.

Il se retourna pour regarder la furie qui avait toujours du mal à tenir debout, des yeux de fous, et des vêtement crasseux. Il la jaugea puis ajouta plus bas.

-Tu sais, pour les catins, c'est pas forcement la gueule qui compte.